Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Fabien, free on bicycle Blog destiné à suivre mon troisième voyage autour de la Mer Baltique.

Land’s End. Oui… bof…

fablevoyageur
Land’s End. Oui… bof…

Flash back…

Lorsque je commençais, au printemps, à tracer les grandes lignes de mon itinéraire, mon idée première était, à partir de Plymouth, de longer la côte en direction de l’Est puis de remonter vers Londres. Quand je communiquai sur cette idée primitive, des amis me dirent qu’il était dommage de ne pas jusqu’à Land’s End.

Aussi, je modifiai mes plans et détournai mon tracé pour longer la côte, mais vers l’Ouest avec comme objectif le bout de la péninsule des Cornouailles qui se trouve donc être le morceau de terre « le plus à l’Ouest du Sud-Ouest de la Grande Bretagne ».

C’est ainsi qu’au matin du 5ème jour passé à pédaler sur les côtes tourmentées des Cornouailles, ce premier objectif était en passe d’être atteint.

Mais dans des conditions bien moins agréables que les jours précédents, la météo avant décidé de brouiller les cartes. En fin de nuit, les premières gouttes de pluie tombèrent alors que je dormais dans un confortable camping à une dizaine de kilomètres seulement de cette pointe du Raz britannique. Une pluie qui ne s’interrompit quasiment pas, jusqu’au matin.

Ayant un moment envisagé de reporter au lendemain ma visite, je pris la décision de décoller tout de même, aux 12 coups de midi, pour me rendre sur ce lieu qui attisait ma curiosité.

La pluie avait alors presque cessé, rendant les conditions acceptables.

Arrivant sur place, je vis d’abord un immense parking et quelques bâtiments.

Après avoir stationné mon vélo, j’entrepris de pénétrer dans ce qui, de l’extérieur, ressemblait à l’entrée d’un petit parc d’attraction ou d’une galerie commerciale à ciel ouvert.

Land’s End. Oui… bof…

La réalité se situait entre les deux. Boutiques de souvenirs et lieux de restauration se partageaient la majorité de l’espace, autour d’attractions.

Le paysage pour lequel j’étais venu était à découvrir derrière cet ensemble rectangulaire de bâtiments à l’architecture assez simpliste. Je me hâtais donc de l’autre côté de l’obstacle de béton.

Land’s End. Oui… bof…

Et là, je vis un sentier longeant la côte, destiné à admirer un site chaotique, chahuté par une mer hostile qui avait sculpté la roche durant des millénaires. Ce site dont l’aspect sauvage faisait encore à peine illusion, était protégé assez négligemment des intrusions humaines. Seuls le danger de chute ou de glissage semblaient dissuader les touristes et les curieux de s’aventurer plus loin que le fil matérialisant la limite entre le site protégé et les lieux de déambulation

Land’s End. Oui… bof…

Entre le luxueux hôtel bâti là depuis des années, et la maison nommée à juste titre the last and first house, (la dernière et la première maison), les gens passaient le plus clair de leur temps à poser pour la photo.

La courte promenade proposée les invitait surtout à consommer du Land’s End sous forme de stickers, cartes postales, peluches, puzzles et autres produits dérivés sortis tout droit de l’imagination des professionnels du marketing touristique.

Land’s End. Oui… bof…
Land’s End. Oui… bof…
Land’s End. Oui… bof…
Land’s End. Oui… bof…

Au milieu de tout cela, je pensais au proverbe bien connu des voyageurs qui dit que ce qui compte, c’est le voyage et pas la destination. Ça se vérifiait ici tant mes yeux avaient été gâtés lors du trajet me menant jusqu’à cet endroit que je trouvais décevant.

Là, la grisaille venant sans doute ternir un peu plus la magie perdue du lieu, rien de me donnait envie de m’attarder. Sans doute un couché de soleil un jour de beau temps ou un ciel d’hiver aux couleurs changeantes auraient-elle changé la donne.

Une "attraction" assez convoitée : se faire prendre en photo devant ce panneaux avec une destination ou une distance que l'on compose sois même !

Une "attraction" assez convoitée : se faire prendre en photo devant ce panneaux avec une destination ou une distance que l'on compose sois même !

La "dernière et la première maison" abrite une boutique de souvenirs, un bar et de la restauration.

La "dernière et la première maison" abrite une boutique de souvenirs, un bar et de la restauration.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires