Quand le paradis devient un enfer !...
Ce devait être un des grands moments de mon voyage. J'attendais avec impatience de de découvrir les merveilleux paysages alpins des Tatras.
La traversée de la plus belle et de la plus haute partie des carpates, à cheval entre Pologne et Slovaquie fut en effet un grand moment, malheureusement pour moi, pas dans le sens que je l'aurais souhaité...
L'eau est à 25 degrés parait-il. Il fait 14 degrés dehors
La météo s'est détraquée au plus mauvais moment, alors que je quittais Krakovie et ses touristes...
D'une petite pluie fine intermittente, on est passé à des journées entières de pluie continue. 4 jours sans voir le soleil. 4 jours à traverser ces montagnes cachées par les nuages et le brouillard.
Quelle frustration !!!!!
Monsieur et Masame Shreck scruptent le cil de Zakopane à la recherche d'une éclaircie...
Outre le fait que je n'ai pas pu profiter d'un des plus beaux sites de ma p'tite vadrouille, j'ai gouté aux joies de pédaler sous la pluie, de camper sous la pluie, avec tout ce que cela suppose comme inconvénients.
Vélo très sale. Sacoches aussi. Les vitesses qui ne passent plus correctement. et le stock de vêtements secs qui fonds comme neige au soleil. Obligé de s'essuyer avec des vêtements sales après la douche quand la serviette est trempée.
Les cartes que l'on déplie tant bien que mal sous des abris qu'on ne trouve que très rarement se liquéfient et se décomposent. on s'énerve après cette cape qu'il faut sans cesse soulever pour lka moindre manoeuvre. Difficile aussi d'allumer le réchaud quand il pleut des cordes...
Un aquaPark ici ? Pourquoi faire, on est déjà assez mouillé comme ça non ?!?
Trempé jusqu'aux os, je n'ai pu me servir de mes gants et des mes surchaussures qu'une seule fois, puisqu'impossible des les faire sécher ensuite.
Et ne me parlez pas d'hôtel ! J'ai tenté ma chance à Poprad ce midi. On m'a refusé de faire sécher mes vêtements si je ne restais qu'une nuit. J'ai donc fuis cette petite ville slovaque pour un... camping.
Alors que j'espérais une séance d'oxygénation, me voilà pris dans un des plus grans bouchons que je n'ai jamais vu à la campagne !
Aujour'hui, il me reste théoriquement une journée médiocre et je serai aux portes de la Hongrie quand l'été sera revenu !
Que c'était bon la canicule !!!!!!!!!
Eclaircie dans la grisaille ambiante : l'accueil des Polonais. Ici, "Jack", au camping Jasy, qui m'a offert une bière et un repas ! Il était visiblement impressionné par mon périple. C'est assez rare pour être souligné...