Un peu de chaleur humaine, ça fait du bien !
Après avoir franchi la frontière Roumaine sous des trombes d'eau, c'est avec une certaine appréhension que je retrouvais les interminables lignes droites de la plaine hongroise.
D'abord dans un petit hôtel pour le plaisir de pouvoir prendre une douche et d'être au chaud l'espace d'une nuit, j'ai repris mes habitudes d'avant la Roumanie en naviguant de campings en campings... avec un certain bonheur je l'avoue.
Ceci est une route en Roumanie
Car hormis à Mezokövesd, tous furent l'occasion de retrouver un peu de chaleur humaine, de joie et de réconfort.
Ce fut cette bande de joyeux lurons à Dombrad qui m'ont offert un verre de vodka le soir de mon arrivée et encore je ne sais quel breuvage le lendemain matin.
Puis ce fut le gardien du camping de Tokaj qui, pour me remercier d'être le seul client venu dormir dans son camping m'offrit un bungalow pour le prix d'une tente. Alors que je me faisais chauffer mes nouilles, il m'apporta ensuite une belle assiette de soupe où trempait un bout de poisson pêché dans la Tisza. j'étais vraiment gâté ce soir là.
On complote hein !!! ???
à Tisza-ùjvàros, malgré le prix prohibitif de la nuit (4000 florints !, soit 15 euros la nuit environ), un retraité allemand abandonna sa femme dans sa caravane pour venir discuter et rigoler avec moi.
Pour se donner de l'énergie, pour le sport ou autre chose...
Pont en bois, excès de vitesse probable !
Une oasis dans la campagne hongroise
à Jasz, alors que le camping étaiat envahi de retraités allemands (encore !), j'ai rencontré une june français de Dijon s'en allant vers la Jordanie. Avec Grégoire, nous avons pu bavarder sur pleine de choses et partager nos expériences à l'heure du petit-déjeuner.
Nous nous sommes soouhaités bon voyage vers 11 heures, nos routes allant malheuresement dans des directions opposées.
Quand la nature reprend le dessus...
Les pièges de la route, trop nombreux par ici.
Grégoire, le bourguignon en route pour la Jordanie
Enfin, à Gödöllö, aux portes de Budapest, je fis escorté jusq'uà l'auberge de jeunesse (en réalité une superbe résidence universitaire) par deux étudiantes hongroises, alors que j'étais perdu à la tombée du soir et un peu fatigué après 90 bornes de pédalage.
Non content de cet accueil, je fus ensuite pris en charge par un monsieur on ne peut plus serviable qui offrit à mon vélo un garage pour lui tout seul.
Le lendemain matin, il se plia en 4 pour m'aider à localiser mon prochain hébergement à budapest.
Journaliste pour un canard local, il me prit même en photo et me posa quelques questions sur mon voyage.
Ma selle Proust l'intriga beaucoup et qui sait peut-être sera t-il le premier hongrois à s'en équiper !
Merci la Hongrie , show must go on now in Budapest !
La résidence universitaire de Gödöllö et ses deux charmantes hôtesses d'accueil